Seule la grâce sauve. Ce principe souligne l’importance de l’abandon de la croyance dans les bonnes oeuvres, et est consubstantiel au protestantisme dès la toute première contestation de Luther qui s’indignait face aux indulgences.
La théologie de la grâce est complexe, mais il est en général admis que c’est Dieu seul qui l’octroie (le croyant a alors tout au plus, pour les défenseurs de l’idée du libre-arbitre, le choix de l’accepter ou de la refuser). Ce principe n’est évidemment pas un encouragement à ne pas accomplir de bonnes oeuvres mais véritablement la réassertion que ce ne sont pas celles-ci qui sauvent mais uniquement la grâce divine.
Le salut par la grâce implique que le croyant ne soit justifié que par sa foi, et rien d’autre: ni par ses oeuvres, ni par son respect des règles ou des sacrements, qui ont leur importance dans la vie du croyant, mais aucune quant au salut.